Les yeux du pouvoir, par Elena Rivière, 4ème2

Les yeux du pouvoir Un jeune garçon aux yeux dorés courait aux côtés d’un loup, dans une forêt déserte. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il avait découvert ce pouvoir, ce tatouage et surtout ce loup. C’était un lundi, comme d’habitude, en cours de sport. Il faisait du basket avec sa classe quand soudain, il ressentit une douleur étrange dans l’épaule. Il demanda à son professeur s’il pouvait se rendre à l’infirmerie, pensant que c’était une simple blessure. Son professeur acquiesça et demanda si quelqu’un voulait l’accompagner et, comme d’habitude, personne ne répondit. Ce n’était pas grave, après tout, il avait l’habitude. Il se rendit donc seul à l’infirmerie. Sur le chemin, la douleur s’intensifia puis s’arrêta. Le garçon se retourna avec l’impression que quelqu’un l’observait et découvrit un magnifique loup aux yeux dorés, les mêmes yeux que le garçon, ces mêmes yeux étranges… Quand le loup bondit vers lui, il n’eut même pas le temps de crier que le loup avait disparu dans son épaule, ou plutôt dans le tatouage qui s’était formé à cet endroit, le tatouage d’un loup aux yeux dorés. Il ne comprenait plus rien : était-il en train de rêver ou était-ce la réalité ? Il ne savait plus. C’est à ce moment précis que le loup réapparut et leurs regards se croisèrent et il se vit au milieu d’une forêt dense, face à face avec le loup. Il lui expliquait qu’il y avait quatre autres enfants liés à des animaux, comme lui. Qu’il devait se rendre, le plus vite possible, à l’endroit sur la carte. Alors que le garçon allait demander de quelle carte il parlait, la vision disparut. Il se retrouva donc seul, au milieu de la cour avec un parchemin devant lui, enroulé d’un ruban vert. Il se dépêcha de sortir du collège et courut jusqu’à chez lui. Il ouvrit la porte, personne. « Tant mieux » se dit-il. Arrivé dans sa chambre, il dénoua le ruban et découvrit une carte. Et sur cette carte, brillait un point doré avec inscrit dessus « Temple ». Pour s’y rendre, il devait traverser une forêt. Il se dit qu’il partirait le lendemain à l’aube, de toute façon il ne manquerait à personne ici. Il prépara ses affaires et mit son réveil à 4h. Il s’endormit, repensant à ce loup, à cette journée, à ce tatouage et à ses yeux. Quand l’horloge sonna minuit, un loup se tenait devant la fenêtre, le reflet de la lune brillait dans ses yeux dorés.

ELENA RIVIERE– 4EME2 – 07/01/2019