Jeane était une jeune et jolie fille assez aisée qui n’avait pas beaucoup de problèmes. Forcément, avec son gracieux physique, elle avait un copain : Fançois. Ils étaient ensemble depuis seulement quelques mois mais ils s’aimaient plus que tous les couples du monde. La nouveauté de cette union ne les avait pas encore amenés à rencontrer beau-papa et belle-maman. Un jour, ils allèrent manger un menu maxi best-of au McDo du coin, car bien que de corpulence classique par rapport aux critères de beauté du XXIe siècle, ils était tous deux très gourmands. Ils venaient de commander quand arriva le moment de payer. François commença à sortir son porte feuille pour y prendre sa carte gold comportant une somme à six chiffres. Il l’ouvrit, et là, le drame ! Une photo d’une très joli fille tomba de son porte feuille en cuir de babouin roux du Nigeria. Jeane s’enerva et s’exprima d’une manière plus sanguine que la machoire d’Hannibal Lecter, plus violente que The Rock face à Hulkougan, plus triste que les ravages causés par la coupe mulet ou que (alerte spoiler) la mort de Tobby dans Harry Potter et les reliques de la mort. Avec ces mots plus perçants que Julien Lepers : « Tu ne m’aimes plus c’est ça ? ça y est, au bout de deux mois tu as déjà trouvé le temps de te lasser de moi ? D’aller voir ailleurs ? Et tous ces moments qu’on a passés ensemble c’était quoi ? Du vide, de la merde ?! Comment ?! Comment ai-je pu être assez naïve pour croire en ces conneries ? Comment as-tu pu rester comme ça, sans rien dire en pensant que c’était sûrement « mieux pour notre couple » ? Comment elle est ? Qu’est-ce-qu’elle a de plus ? J’avais prévu de l’avenir pour notre couple, je nous voyais déjà avec nos futurs gosses à qui on apprendrait la vie plutôt que d’appréhender la nôtre !! Tout ça dans notre petit appart que notre amour aurait agrandi ! Maintenant, une dernière question avant que je ne te quitte à jamais : Comment l’as tu rencontrée ? Dans une boite de nuit ou bien dans un coin de rue comme dans ces téléfilms de noël ringards ? » François répondit bouche bée : « Mais Jeane,……….. ………….c’est ma mère ! »